Les députés Rempel et Paul-Hus annoncent les solutions conservatrices aux échecs de Trudeau

En août dernier, les conservateurs du Canada ont lancé une tournée afin de consulter les Canadiens et des intervenants sur la politique d’immigration. Notre tournée Le chemin vers le Canada a permis d’entendre des groupes de l’industrie, des fournisseurs de services de réinstallation, des groupes de parrainage de réfugiés, des représentants provinciaux, des nouveaux arrivants et plus encore.

Ces consultations approfondies sont terminées, et les Canadiens et les nouveaux arrivants ont été très clairs :

Les principes et les politiques annoncés par notre parti en août dernier sont solides.

Les Canadiens veulent que leur système d’immigration soit géré de façon juste, ordonnée et compatissante.

Nous avons aussi entendu que les Canadiens acceptent massivement l’immigration quand le système fonctionne de cette façon, et que le débat sur l’immigration ne devrait pas dépendre de « si », mais plutôt de comment, qui et pourquoi.

Nous avons entendu que les Canadiens veulent savoir que tout est mis en œuvre pour assurer que l’intégrité de nos frontières est protégée.

Ils veulent un système qui assure que l’économie canadienne a la main-d’œuvre dont elle a besoin pour croître, tout en assurant que les Canadiens sont les premiers à décrocher les emplois offerts.

Et ils veulent que le Canada reste un endroit sécuritaire et accueillant pour les personnes les plus vulnérables du monde.

Nous avons aussi entendu clairement que le système d’immigration du Canada est miné par les mensonges et l’incompétence de Justin Trudeau.

Nous avons entendu les préoccupations des Canadiens sur les points suivants :

L’échec à assurer que les normes de traitement sont respectées pour les immigrants qui veulent entrer au Canada par les moyens légaux ;

Les arriérés et les retards du système pour les réfugiés et les demandeurs d’asile légitimes qui fuient la violence et la persécution ;

Les coûts exorbitants liés aux gens qui entrent illégalement au Canada en provenance des États-Unis ;

Et la nécessité de réformer le Programme des travailleurs étrangers temporaires.

Ce ne sont là que quelques exemples des problèmes créés sous Justin Trudeau.

Ce sont les critiques légitimes du bilan de Justin Trudeau sur l’immigration que de nombreux Canadiens formulent.

Cependant, chaque fois que nous tentons de transformer ces critiques en politiques, au lieu de faire comme le premier ministre, qui accepte les critiques et les utilise pour modifier ses politiques, Trudeau utilise le débat sur le système d’immigration pour porter des accusations de racisme à peine voilées.

C’est une tactique politique dangereuse et cynique – qui a de véritables conséquences sur le système d’immigration du Canada et les gens qui, malheureusement, font l’objet de racisme.

Nous devrions pouvoir avoir un débat sur le fonctionnement du système d’immigration sans que Justin Trudeau et le Parti libéral traitent les gens qui posent des questions de racistes et de fanatiques.

Cette approche diminue le débat public dans ce pays – à la fois sur la politique relative à l’immigration et pour répondre aux cas bien réels de racisme systématique vécus par de nombreux groupes au Canada.

Soyons clairs. Le racisme est un véritable enjeu qui requiert de vraies solutions. Ce n’est pas une question qu’il faut éluder, utiliser pour gagner des votes ou tolérer. Comme l’a bien fait comprendre notre chef Andrew Scheer, il n’y a pas de place au sein du Parti conservateur du Canada pour des opinions anti-immigration ou racistes. Quiconque défend ces croyances n’a pas sa place dans notre mouvement politique, parce que les conservateurs du Canada défendront toujours vigoureusement un pluralisme fondé sur les libertés, la compassion, la compréhension, l’autonomie et la primauté du droit.

Les Canadiens méritent un débat honnête sur l’immigration, et c’est pour ça que les conservateurs du Canada vont continuer à se battre.

C’est pourquoi, dans le cadre de la tournée Le chemin vers le Canada, les conservateurs du Canada ont clairement établi les principes selon lesquels un gouvernement conservateur dirigé par Andrew Scheer traitera la politique sur l’immigration.

Nous aurons un système d’immigration qui est juste, ordonné et compatissant.

Nous chercherons à assurer que les nouveaux arrivants au Canada, comme nombre de ceux qui l’ont déjà fait, s’intègrent au tissu économique et social. Le Parti conservateur croit que ce principe est essentiel au maintien du pluralisme au Canada, et que le meilleur moyen de le faire est d’encourager les nouveaux arrivants et de leur permettre d’être autonomes, d’apprendre l’une des langues officielles du Canada et de bien comprendre et de respecter la primauté du droit canadien.

Nous assurerons que notre système d’immigration humanitaire accorde la priorité aux plus vulnérables du monde, et que le nombre de nouveaux arrivants tient compte du coût de l’intégration de ceux qui ont fui une persécution extrême.

Et nous associerons directement le nombre et les compétences des personnes qui veulent entrer au Canada pour des raisons économiques aux besoins de l’économie canadienne.

Ces principes sont déjà démontrés alors que nous formons l’opposition à ce Parlement.

Depuis quatre ans, malgré la rhétorique de Justin Trudeau, trois ministres de l’Immigration et de la Sécurité frontalière, de multiples secrétaires parlementaires et deux présidents libéraux au Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration, les conservateurs ne cessent d’exposer et de corriger les inégalités et l’injustice du système d’immigration.

Nous avons obligé le gouvernement à enfin aider les yézidis qui ont survécu au génocide.

Nous avons obligé Justin Trudeau à infirmer sa décision de supprimer la mutilation génitale des femmes du Guide sur la citoyenneté.

Nous avons obligé les libéraux à admettre que les politiques sur les aidants et les travailleurs temporaires sont injustes et abusives.

Nous avons mis un terme au système de loterie catastrophique créé par Justin Trudeau pour le programme de parrainage des parents et des grands-parents.

Nous avons mis au jour le coût massif et l’échec du programme d’entrée express #BienvenueAuCanada au chemin Roxham.

Ce ne sont là que quelques exemples de la façon dont les conservateurs ont influencé le système d’immigration de manière positive ces quatre dernières années.

Pendant le reste de cette session, nous allons nous concentrer sur des enjeux auxquels Justin Trudeau doit toujours répondre.

Premièrement, lutter contre les consultants en immigration véreux.

Depuis près de trois ans, les conservateurs réclament des mesures pour contrer la mauvaise gestion du système de consultation en immigration.

Les cas d’abus et d’exploitation des nouveaux arrivants par des consultants en immigration sans scrupules choquent les Canadiens. Les conservateurs ont obligé la tenue d’une étude sur cette question, et un vote au Parlement, pour reconnaître ce problème et changer le système d’autoréglementation mal géré qui ne fait pratiquement rien pour répondre à ces préoccupations.

Les libéraux, dans leur récent budget omnibus, ont annoncé la création d’un nouvel organisme autoréglementé pour gérer les consultants en immigration qui ne permettra pas de régler les problèmes systématiques soulevés dans les nombreuses études sur la question.

Deuxièmement, assurer que les nouveaux arrivants sont véritablement aidés.

Des documents du ministère de l’Immigration révèlent que les services de soutien des libéraux ne fonctionnent pas.

Par exemple, alors que l’objectif est que 100 % des secteurs d’activité liés à la résidence permanente se conforment aux normes de service, en 2017-2018, seulement 43 % respectaient les normes de base.

Le même rapport indique que chez ceux qui suivent les programmes de formation linguistique fédéraux, le nombre de ceux qui améliorent leurs compétences diminue.

De plus, l’autonomie n’est plus une exigence pour les réfugiés parrainés par le privé, et le régime d’aide financière requis pour soutenir de nombreux réfugiés n’est pas chiffré ou modifié, les coûts étant réduits aux gouvernements provinciaux, sans égard aux contribuables ou aux réfugiés.

Ça doit changer.

Troisièmement, la poursuite continue sur les centres de visa.

Nous avons appris que Justin Trudeau et ses libéraux se sont de nouveau ingérés dans un contrat gouvernemental.

Le gouvernement fait maintenant face à une poursuite de 195 millions de dollars par des soumissionnaires qui accusent le gouvernement d’avoir agi de mauvaise foi en rejetant une soumission pour l’exploitation des centres de demandes de visas à l’étranger sans aucun coût pour les contribuables canadiens.

Ce n’est que le dernier exemple de ce qui semble être une habitude pour les libéraux, qui ne respectent pas les règles, avec des allégations selon lesquelles des preuves et des documents sont détruits ou non divulgués.

Finalement, le problème continu des passages illégaux au chemin Roxham.

Après avoir passé les trois dernières années à diaboliser les conservateurs et à les attaquer personnellement sur cette question, les libéraux n’ont toujours pas de plan pour régler le problème. Les responsables nous ont dit en comité que les libéraux n’ont donné aucune directive pour établir les processus qui permettraient de combler la lacune de l’Entente sur les tiers pays sûrs. Le centre d’accueil au chemin Roxham est toujours là, et des millions de dollars sont dépensés pour des programmes d’aide sociale pour des gens qui sont entrés illégalement au Canada en provenance des États-Unis afin de demander asile.

L’inaction des libéraux coûte aux contribuables des centaines de millions de dollars, et l’arriéré causé par ces retards aura des répercussions sur le système d’immigration pendant des années à venir.

En fait, l’arriéré à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié cause des temps d’attente de nombreuses années, 72 000 cas étant en attente de traitement, et des changements au système menacent l’intégrité du processus d’examen et créent des facteurs d’attraction.

Les conservateurs sont le seul parti qui a un plan pour rétablir l’équité, l’ordre et la compassion du système d’immigration du Canada, accordant la priorité aux plus vulnérables du monde.

J’attends le rapport du vérificateur général sur cette question la semaine prochaine.

Pour terminer, je veux parler de la vision conservatrice du système d’immigration.

Nous pensons qu’il est primordial que le système fonctionne de manière juste, ordonnée et compatissante, parce que nous savons que c’est la seule façon d’assurer que les Canadiens continuent à faire confiance au système d’immigration et à la réputation du Canada de pays accueillant pour les nouveaux arrivants qui recherchent une vie meilleure.

Nous savons combien il est important que les nouveaux arrivants puissent faire venir leur famille dans notre grand pays de manière ordonnée et planifiée.

Ils sont en droit de s’attendre à ce que s’ils respectent les règles, ça se fera de manière juste et rapide. Et les Canadiens ont le droit de savoir que notre système d’octroi d’asile n’est pas utilisé à mauvais escient.

Nous savons aussi combien il est important d’accueillir les nouveaux arrivants qui veulent contribuer à l’économie canadienne. Ici aussi, cela doit être fait de manière transparente, avec des données fiables sur le marché du travail, directement liées aux besoins de l’économie canadienne, tout en assurant que les Canadiens sont les premiers à décrocher les emplois offerts.

De nombreuses parties du pays ont désespérément besoin de nouveaux talents et de main-d’œuvre additionnelle, et notre système d’immigration devrait pouvoir répondre à ces besoins de façon transparente, efficiente et prévisible, tout en assurant que les Canadiens sont les premiers à décrocher les emplois offerts.

Finalement, les conservateurs pensent que le Canada a le devoir d’aider les réfugiés les plus vulnérables du monde.

Ce sont les principes que nous allons continuer à défendre au cours des prochaines semaines.

De plus, nous allons défendre les politiques que nous avons annoncées en août.

Nous allons mettre un terme à la politique sur l’établissement des niveaux d’immigration. Au lieu de traiter les niveaux d’immigration comme une enchère pour gagner des votes, que ce soit pour la gauche ou pour la droite, nous allons fixer le nombre de personnes qui peuvent entrer au Canada en fonction des besoins de l’économie canadienne et de notre capacité à intégrer les immigrants humanitaires. Nous le ferons de manière transparente, sur une base annuelle, en consultation avec les fournisseurs de services de réinstallation, l’industrie et les gouvernements provinciaux. Cela permettra de prévenir les arriérés de traitement, de fournir de l’information juste aux nouveaux arrivants et aux Canadiens, de faire une prévision exacte de l’offre de main-d’œuvre pour l’industrie, et d’établir un budget pour les services de réinstallation, tout en assurant que les besoins des Canadiens sont satisfaits.

Nous allons réformer le Programme des travailleurs étrangers temporaires peu qualifiés afin d’assurer que les Canadiens sont les premiers à décrocher les emplois offerts, tout en prévenant les distorsions salariales et l’abus des travailleurs, et en réduisant les obstacles pour les industries qui ont un besoin légitime. Point le plus important, nous allons permettre aux gens qui entrent au Canada en tant que travailleurs peu qualifiés, selon des données exactes sur le marché du travail, ont une voie vers la résidence permanente. Nous estimons que cette réforme est nécessaire pour permettre à ceux qui ont actuellement recours au système d’octroi d’asile puissent entrer au Canada pour des raisons économiques, une alternative claire axée sur l’intégration et l’autonomie, et pour assurer que notre système d’octroi d’asile est axé sur les gens qui font face à une persécution légitime.

Nous allons éliminer la permanence du système d’entrée express de Trudeau au chemin Roxham en comblant la lacune dans l’Entente sur les tiers pays sûrs, et nous allons entreprendre des discussions avec les autres pays du G7 sur un système mondial de tiers pays sûr. C’est déjà le cas, dans une certaine mesure, en Europe avec la renégociation de l’Accord de Dublin.

Nous allons réformer les services de réinstallation afin de mieux soutenir l’immigration et de gérer l’intégration, parce que l’argent dépensé n’est pas une mesure de l’intégration au tissu social et économique du Canada.

Nous allons créer un programme pour établir des liens plus officiels avec les gouvernements provinciaux afin d’assurer que l’immigration répond à leurs besoins de main-d’œuvre provinciaux et ne crée pas de pression inutile sur leurs programmes sociaux.

Nous allons réformer les programmes de réinstallation des réfugiés afin d’offrir en priorité les places parrainées par le gouvernement aux victimes des quatre crimes d’atrocité et d’encourager et de faciliter l’utilisation accrue du programme de parrainage privé. De plus, nous allons défendre une réforme aux Nations Unies afin d’améliorer l’accueil des personnes déplacées à l’intérieur du pays pour empêcher que l’échec de la communauté mondiale pour les yézidis d’Irak se répète, et nous allons assurer que le Canada utilise son pouvoir législatif pour faire de même avec ses propres programmes si la communauté internationale ne le fait pas.

Nous allons examiner les programmes afin d’accélérer la réunion des survivants de génocide au Canada, comme nous l’avons fait pour la communauté yézidie.

Nous allons établir un nouveau mécanisme pour superviser la profession de consultant en immigration afin de prévenir la fraude et l’abus des nouveaux arrivants.

Il ne reste que six semaines de travaux au Parlement avant la relâche de l’été.

Nous allons continuer à poser des questions et à mettre au jour l’incompétence et le manque de jugement des libéraux sur ce dossier.

Et je presse Justin Trudeau d’arrêter d’utiliser cette question pour faire des gains politiques en intensifiant volontairement les tensions existantes.

Les conservateurs du Canada vont maintenir un débat positif et constructif sur l’immigration – afin de rétablir l’ordre, l’équité et la compassion de notre système – et nous allons laisser les politiques d’identité et la dangereuse rhétorique de bas étage aux autres partis.

Merci.