Un projet de loi conservateur corrigera les politiques libérales inconsidérées de libération conditionnelle par arrestation et remise en liberté

29 mars 2023
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
OTTAWA (Ottawa) — Après huit ans sous Justin Trudeau, les politiques libérales laxistes en matière de criminalité ont rendu nos rues plus dangereuses et nos communautés moins sûres. Les conservateurs font pression sur le gouvernement Trudeau pour qu’il revienne sur sa législation imprudente qui relâche de dangereux récidivistes violents dans les communautés locales. Le député conservateur Pierre Paul-Hus, Lieutenant politique pour le Québec, a présenté le projet de loi C-325 visant à apporter des réformes importantes au Code criminel et à la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition du Canada afin de rétablir la sécurité dans les rues.
«  Les politiques de porte tournante de remise en liberté de Justin Trudeau remettent dans nos rues un petit nombre de délinquants violents dangereux et récidivistes, ce qui a des conséquences déchirantes pour les communautés de tout le pays », a déclaré l’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur. « Garder les récidivistes violents dangereux derrière les barreaux et hors de nos rues ne devrait pas être une proposition controversée, mais Trudeau et son gouvernement libéral refusent de lever le petit doigt pour aider les communautés qui souffrent ».
Le projet de loi C-325 annulerait certains éléments du projet de loi C-5, adopté par les libéraux l’automne dernier, et mettrait un terme au nombre alarmant de criminels violents et de délinquants sexuels condamnés qui purgent leur peine chez eux.
« Il est impensable que des délinquants sexuels et d’autres criminels violents soient libérés pour purger leur peine dans le confort de leur salon, alors que leurs victimes et leurs paisibles voisins vivent dans la peur », a déclaré le député Pierre Paul-Hus. « Le projet de loi C-5 est une insulte aux victimes d’actes criminels, et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour défendre leurs droits et protéger les Canadiens respectueux de la loi. Nous ne pouvons pas laisser Justin Trudeau s’en tirer en faisant passer le bien-être des criminels avant celui de leurs victimes ».
Afin de lutter contre le petit nombre de récidivistes qui commettent un pourcentage disproportionné de crimes violents, le projet de loi conservateur propose également de créer une nouvelle infraction dans le Code criminel pour la violation des conditions de libération conditionnelle imposées pour certaines infractions graves. Le projet de loi exige ensuite que ces violations soient signalées aux autorités compétentes.
Le député Pierre Paul-Hus a déclaré qu’il fallait faire davantage pour assurer la sécurité des Canadiens. Pour illustrer les tragédies que le projet de loi C-325 vise à prévenir, il cite le cas tragique de Marylène Levesque, assassinée en janvier 2020. Son meurtrier était Eustachio Gallese, un homme violent qui avait déjà assassiné sa propre femme et qui n’avait subi aucune répercussion pour avoir violé à plusieurs reprises les conditions de sa libération.
La législation s’aligne sur une motion adoptée par l’Assemblée nationale du Québec le 15 février, qui demande également l’interdiction des peines communautaires pour les crimes d’agression sexuelle grave.
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Citations :
« La nécessité de cibler efficacement les récidivistes violents est importante, car comme les agents d’application de la loi de première ligne ne le savent que trop bien, une réalité déterminante de notre système judiciaire est qu’un nombre disproportionné de délinquants est responsable d’un nombre disproportionné d’infractions. L’Association canadienne des policiers plaide depuis longtemps en faveur de conséquences légales pour les délinquants qui commettent de nouvelles infractions alors qu’ils sont en liberté conditionnelle, et ce projet de loi est une solution de bon sens qui cible efficacement ces délinquants très spécifiques ».
– Tom Stamatakis, président de l’Association canadienne des policiers

« Nous saluons ce projet de loi qui renforcerait la protection du public contre les récidivistes violents et empêcherait les délinquants dangereux de purger leur peine dans la collectivité. La Fraternité des policiers et policières de Montréal estime que le système judiciaire doit prioriser la sécurité des honnêtes citoyennes et citoyens et ce projet de loi vise manifestement cet objectif. »
– Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal

« Permettre à des agresseurs sexuels de purger leurs peines à la maison plutôt qu’en prison risque de mettre en péril la vie des victimes d’agressions sexuelles et de violences conjugales. En retournant chez eux, la plupart de ces agresseurs pourraient se venger de leurs victimes. C’est un recul en termes de Sécurité publique, une injustice pour les victimes et une incitation à la récidive. Je ne peux que soutenir le projet de loi du député Paul-Hus afin d’assurer la sécurité des victimes de violences conjugales et d’agressions sexuelles. »
– Martine Jeanson, fondatrice et présidente de la Maison des guerrières