Les Conservateurs demandent au ministre Morneau d’expliquer pourquoi il a laissé tomber les petites et moyennes entreprises de Québec

Les Conservateurs demandent au ministre Morneau, lors de son passage à Québec aujourd’hui, d’expliquer pourquoi il a laissé tomber les petites et moyennes entreprises de Québec.

« Dans leur budget, le gouvernement libéral n’a pas respecté sa promesse électorale de réduire le taux d’imposition des petites et moyennes entreprises de 11 % à 9 %. Nous ne pouvons pas accepter que les créateurs d’emplois de Québec payent la note pour la mauvaise gestion financière du gouvernement Trudeau. J’espère que le ministre Morneau va expliquer aux entrepreneurs de Québec pourquoi il les a laissé tomber », a déclaré le député de Louis-Saint-Laurent, M. Gérard Deltell.

La baisse d’impôt des petites et moyennes entreprises était bel et bien l’une des promesses de la plateforme électorale libérale de 2015 et cette promesse a été brisée tout comme celle de garder le déficit sous la barre des dix milliards de dollars. De plus, le ministre Morneau a mis fin au Crédit d’impôt pour l’embauche visant les petites entreprises.

« Il est clair que le ministre Morneau a choisi de tourner le dos aux créateurs d’emplois que sont les petites et moyennes entreprises de la région de Québec », a ajouté M. Deltell.

Le ministre Morneau doit donner l’heure juste à l’INQ

En plus de laisser tomber les créateurs d’emplois de Québec, le gouvernement Trudeau n’a pas encore donné de nouvelles en ce qui concerne le financement du projet de l’Institut nordique du Québec (INQ).

« C’est malheureux de voir que l’Université Laval attend toujours des nouvelles du ministre Morneau malgré la promesse que les Libéraux ont fait durant la campagne. Il doit leur donner l’heure juste », a déclaré le député Pierre Paul-Hus.

En février, le député libéral de Louis-Hébert, Joël Lightbound, laissait sous-entendre que tout semblait bien aller dans le dossier de l’Institut nordique du Québec.

« M. Lightbound a dit que « toutes flûtes sont accordées », mais comment peut-il expliquer que l’Université Laval n’a toujours pas de nouvelles de la part du gouvernement? Je pense que l’absence d’un plan pour créer des emplois et soutenir le développement économique est la raison de ce silence radio », a expliqué le le député de Charlesbourg—Haute-Saint-Charles.